Selon le reportage de Parliament.nz, site parlementaire de Nouvelle-Zélande, publié le 21 novembre 2013, la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce de Nouvelle-Zélande a récemment soumis un rapport au Parlement pour réfuter la pétition de l’Association Falun Dafa de Nouvelle-Zélande sur le prélèvement d’organes des pratiquants du Falun Gong par le gouvernement chinois. Selon le rapport susdit, l’allégation du Falun Gong reste à prouver.
Capture d’écran de l’annonce du Parlement néozélandais
Selon le rapport, la commission a re?u le 7 novembre la pétition soumise par YU Jingfang (Sam Fang), responsable de l’Association Falun Dafa de Nouvelle-Zélande pour défendre le gouvernement chinois de prélever les organes des pratiquants du Falun Gong, et la commission a examiné et discuté cette pétition le 14 et 21 novembre.
Après l’examen de la pétition, la commission a soumis un rapport intitulé Le Rapport de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce de Nouvelle-Zélande concernant la pétition du représentant YU Jingfang de l’Association Falun Dafa. Selon le rapport, l’Association Falun Dafa de Nouvelle-Zélande prétend que le gouvernement chinois prélève les organes des pratiquants du Falun Gong, mais jusqu’à présent, cette allégation reste à prouver ; la Nouvelle-Zélande a de divers moyens pour communiquer avec la Chine sur les problèmes des droits de l'homme et après que David Kilgour et David Matas avaient lancé le soi-disant rapport sur le prélèvement d’organes des pratiquants du Falun Gong par le gouvernement chinois, le gouvernement néozélandais a déjà mené une enquête et discuté ce problème avec les deux Davids, le Rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, des organisations non gouvernementales des droits de l’homme et d’autres organisations qui font attention aux droits de l’homme en Chine. Toutes les organisations internationales compétentes jugent que le rapport de Kilgour – Matas manque de fondement, et le Département d'?tat américain a également donné à la même conclusion.
En fonction de l’enquête menée par la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce et le gouvernement néozélandais, la commission arrive à la conclusion qu’aucune preuve indépendante n’est en mesure de soutenir l’allégation du Falun Gong sur le ? prélèvement d’organes des pratiquants du Falun Gong par le gouvernement chinois ?.
Annexe : le rapport complet de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce de Nouvelle-Zélande :
Le Rapport de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce de Nouvelle-Zélande concernant la pétition du représentant YU Jingfang de l’Association Falun Dafa (No.2011/84).
Recommandation de la Commission :
Le Rapport de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce a déjà examiné et discuté la pétition (No.2011/84).soumise par Sam Fang (YU Jingfang, responsable de l’Association Falun Dafa de Nouvelle-Zélande – ndlr), représentant de l’Association Falun Dafa, pour revendiquer une attention du Parlement et de notre commission à la pétition.
La Commission des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce a déjà examiné et discuté la pétition soumise par le représentant de l’Association Falun Dafa Sam Fang, qui demande:
au Parlement de clarifier aux citoyens néozélandais et aux résidents permanents l’illégalité de l’acceptation des organes d’outre-mer prélevés illégalement ou passés en contrebande, au gouvernement néozélandais de condamner en public les tortures inhumaines et brutales subies par les pratiquants du Falun Gong en Chine et de réclamer en public la mise en fin de la persécution du gouvernement chinois.
La commission a remarqué que la pétition susdite est un élément du mouvement de longue date organisé par le Falun Gong et son soutien pour prétendre que les pratiquants du Falun Gong sont une source des organes illégaux en Chine. Malgré des enquêtes indépendantes, cette allégation reste à prouver. Parallèlement, le gouvernement chinois a toujours réfuté cette allégation d'une manière résolue et décisive.
La pétition susdite demande au Parlement de clarifier aux citoyens néozélandais et aux résidents permanents l’illégalité de l’acceptation des organes d’outre-mer prélevés illégalement ou passés en contrebande.
La commission est informée que la vente d'organes est illégale en Nouvelle-Zélande. Mais si quelqu'un cherche des transplantations d'organes à l'étranger, cela n'a rien à voir avec le gouvernement néozélandais. En outre, il y a environ un million de Néozélandais à l’étrangers, il est donc difficile de faire entrer en vigueur une loi pour condamner l’illégalité de la transplantation d'organes à l’étranger en vue de certains facteurs comme les dispositions relatives à la confidentialité de malade, la situation juridique dans d'autres pays, et l’environnement clinique de la transplantation d'organes.
La commission comprend que, gr?ce à un certain nombre de canaux de communication, y compris une discussion au niveau ministériel, un dialogue bilatéral sur les droits de l'homme dirigé par l'ambassadeur de Nouvelle-Zélande à Pékin et une consultation entre les ministères des Affaires étrangères, la Nouvelle-Zélande est en train de discuter des questions sur les droits de l’homme et le règne de la loi avec la Chine. La Nouvelle-Zélande discute également les questions des droits de l’homme lors de la conférence des Nations Unies (le mois dernier, la Nouvelle-Zélande a pris la parole sur l’Examen périodique universel de la Chine du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies). Un accord a été signé entre l’Université de science politique et de droit de Chine et la Commission des droits de l’homme de la Nouvelle-Zélande pour montrer directement la pratique des droits de l’homme en Nouvelle-Zélande. La commission a réaffirmé notre dogme : les croyances religieuses et spirituelles ainsi que l’expression de ces croyances sont des droits humains fondamentaux qui doivent être respectés.
Les problèmes mentionnés dans la pétition ont déjà émergé au cours du dernier parlement. Le gouvernement néozélandais a déjà mené une enquête en mars 2006 où le rapport de David Kilgour et David Matas avait été publié sur l’Epoch Times du Falun Gong.
Les membres de la commission ainsi que le gouvernement néozélandais n’ont obtenu aucune preuve indépendante pour soutenir l’allégation du Falun Gong sur le prélèvement d’organes de ses pratiquants, et cette conclusion est basée sur les enquêtes menées par le gouvernement néozélandais et les autorités des autres pays. Les fonctionnaires néozélandais ont déjà discuté cette allégation avec les deux Davids, le Rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, des organisations non gouvernementales des droits de l’homme et d’autres organisations qui font attention aux droits de l’homme en Chine. D’autres organisations internationales font également efforts pour vérifier le rapport de Kilgour-Matas et elles estiment que l'allégation du Falun Gong manque de preuves. Parmi de nombreux rapports d’enquête, il y a un rapport d'enquête important fait par le département d'?tat des ?tats-Unis dont la conclusion est qu’aucune preuve ne peut prouver le prélèvement d’organes prétendu par le Falun Gong. Les fonctionnaires néozélandais n’ont pas trouvé d’évaluation indépendante qui puisse soutenir l’allégation du Falun Gong sur le prélèvement d’organes forcé.
Présentons notre rapport au Parlement.
Annexe
La procédure de la discussion de la commission :
La pétition a été soumise le 7 novembre 2013 auprès de la Commission et délibérée le 14 novembre et 21 novembre.
Membres de la commission :
John Hayes (président)
Hon Phil Goff
Dr Kennedy Graham
Hon Tau Henare
Dr Paul Hutchison
David Shearer
Lindsay Tisch
URL de l’Annonce du Parlement de Nouvelle-Zélande :
URL d'origine: www.parliament.nz/resource/0002016522