Je m’appelle SUN Fengliang, 52 ans. J’habite dans le quartier Sijiqing du district Haidian de la ville Beijing. Mon mari et moi nous sommes rencontrés sous l’introduction d’autrui et entendus très bien avant le mariage. Puis nous avons eu un fils et notre registre d’état civil rural est devenu citadin. La vie était assez aisée jusqu’en 1996 où ma s?ur s’est mise au rang des pratiquants du Falun Gong. Ayant trouvé le gong efficace, elle m’a donné un livre intitulé Zhuan Falun.
Entrée dans le monde du Falun Gong, j’ai fait mes efforts pour suivre l’? Authenticité-Bienveillance-Tolérance ?. Lors de disputes avec mon mari, j’étais bien indulgente et conciliante en dissimulant mes griefs de manière qu’il puisse accepter le Falun Gong. Mais après avoir lu le Zhuan Falun, mon mari a jeté le livre à l’écart et dit : ? LI Hongzhi n’est qu’un homme méprisable et présomptueux, quelle droite il a à catéchiser les autres ?! Ne te laisse duper. ? Ayant entendu ces calomnies contre mon ? ma?tre LI ?, j’étais bien mecontente. Depuis alors, nous avons atteint un consensus: je renoncerais à le persuader de pratiquer le Falun Gong, et il cesserait de m’empêcher.
Après que l’Etat a prohibé le Falun Gong, mon mari m’a demandé d'un ton péremptoire de cesser la pratique et d’aller à l’h?pital, mais je sentais que ma santé était mieux qu’auparavant. Ces jours-là, si je ne pratiquais pas le gong pendant une journée, je serais bien creuse. Les autres pratiquants m’ont dit : ? On doit conna?tre la bonté et payer de retour. On va justifier le ma?tre. ? Désormais, la chose était incontr?lable.
Une fois, j’ai été prise dans une maison de détention par la police pour assemblé aux gens de faire du mal. Quand on m’a fait prendre l’examen médical, ma pression artérielle a atteint 220 et le graphique cardiaque était en forme de U inversé. Vu ma mauvaise santé, la police m’a laissé rentrer à la maison. ? mes yeux, ce serait l’arrangement du ? ma?tre ? : il me rend malade pour me faire éviter la punition légale.
Dès que j’étais rentrée à la maison, mon mari et mon fils m’ont prié en s’agenouillant de consulter un médecin. Mon fils m’a dit : ? Tant que vous allez voir le médecin, nous vous promettons tout ce que vous voulez. ? J’ai proposé : ? Je veux que vous n’empêchez plus ma pratique du Falun Gong. ? Mon mari était silencieux, mon fils l’a immédiatement accepté. Puis, j’ai repris les médicaments hypotensifs derrière le dos de mes amis de pratique. Progressivement, mon état de santé est devenu stable et j’avais pour autant l’énergie de fréquenter d’autres pratiquants. Un jour où il n’y avait que moi restais à la maison, j’ai invité deux pratiquants chez moi pour étudier la loi et pratiquer le gong, mais très imprévu, mon mari est soudainement retourné. Aussit?t que les deux pratiquants était partis, mon mari m'a donné deux gifles en criant : ? Pourquoi tu es si impénitente ? Je préfère te tuer plut?t que le Falun Gong ne te tue ! ? Je lui ai répondu : ? Je suis adepte du Dafa, je suis protégée par le corps de la loi du ma?tre LI. ? Comme je n’avais montré aucun signe de repentir, il m’a donné des coups de poing et des coups de pied. Quand mon fils est rentré, je lui ai dit en pleurant : ? Je n'ai aucun moyen de vivre. Si ton père ne me permettait pas de pratiquer le Falun Gong, je préférerais mourir. ? Voyant ma tristesse, mon fils m’a demandé : ? Qu’est-ce que vous voulez ? ? ? Je veux aller à l'étranger, aux Etats-Unis pour chercher mon ma?tre, on y est permis de pratiquer le Falun Gong. ?
Après une préparation intensive, j’ai passé par plusieurs places à Los Angeles sous prétexte d’accompagner mon fils et sa femme pour la lune de miel.
Arrivés aux Etats-Unis, mon fils a loué un logement avec l’aide de son ami. Après notre installation, mon fils était occupé à familiariser avec l'environnement, alors que j'étais occupée à chercher les pratiquants du Falun Gong, mais le Falun Gong n’était pas visible partout comme ce que j’avais imaginé. Après avoir consulté plusieurs chinois, je me suis informée du fait qu’il y avait des pratiquants du Falun Gong devant l’entrée d’un supermarché chinois. ? J’étais très heureuse d'entendre ces mots comme si j’avais trouvé mes proches. Mais quand j’ai précipité vers le supermarché, je n’ai pu voir qu’une dizaine de pratiquants. Après leur pratique, j’ai approché une dame qui avait une figure gentille et aimable et lui ai dit : ? Je viens de la partie continentale de Chine. Il y est interdit de pratiquer le gong, donc j’ai été persécutée et perdu le contexte de pratique. Je veux chercher notre ma?tre et d’autres pratiquants ici. ? ? travers la conversation avec cette dame qui s’appelle HUANG, j’ai su que le ma?tre habitait à New York mais pas à Los Angeles. Elle m’a dit : ? Tu es nouveau venu, ne dis pas de bêtises. Nous sommes ici divisés en plusieurs fractions. ? Ses paroles m'ont troublée : Puisque nous sommes tous les pratiquants du Falun Gong, quelle est la différence ? ?
Sachant ma situation, madame HUANG a invité avec enthousiasme mon fils et moi à déménager chez elle avec un loyer de 60 dollars par mois. Puis son mari a recommandé mon fils à un restaurant pour y travailler et le salaire était 20 dollars par jour. J’étais très reconnaissante à madame HUANG et son mari en pensant que ? tous les adeptes du Dafa sont membres d’une famille ?. Jusqu’au moment du règlement des salaires, mon fils a su que le restaurant a recruté le mari de madame HUANG à un salaire de 40 dollars par jour. C’est-à-dire, celui-ci a distrait 20 dollars par jour. Mon fils qui en était bien f?ché a quitté son emploi et trouvé un autre travail. Quant à moi, j’ai trouvé le siège local du journal Epoch Times sous l’introduction des autres pratiquants.
Ce qui est très inconcevable, c’est que tous les pratiquants qui savaient que je suis venue de la partie continentale de Chine me traitaient très alerte. Ici, les pratiquants sont divisés en grand groupes et petits groupes, et un petit groupe est composé seulement d’une dizaine de personnes, qui sont tous les nouveaux venus depuis trois mois. Après une période d'observation, ces nouveaux venus sont permis d’entrer dans les grands groupes. En plus de la pratique ordinaire du Falun Gong, les membres des petits groupes sont obligés de distribuer l’Epoch Times. Il y a une règle stricte : les membres des petits groupes sont interdits de demander les renseignements sur les affaires des grands groupes.
Une période plus tard, on était plus proche. Une pratiquante qui s’appelle LIN a aper?u que je portais toujours la même paire de chaussures, donc elle m’a donné une paire qu’elle ne porterait plus. Aussit?t que je l’ai acceptée, une pratiquante qui est venue plus t?t que moi a dit : ? La taille de ces chaussures ne conviennent pas pour toi, donne-les moi. ?. Même avant ma réaction, elle a déjà enlevé les chaussures. Bien que je sois mecontente, je me suis conseillé de garder l’ ? Authenticité-Bienveillance-Tolérance ?.
Etant donné que je croyais aux théories de LI Hongzhi comme ? les médicaments ne peuvent que réprimer le karma ? et ? le dernier moment pour justifier la loi arrive ? provenant de la ? Prédication à l’occasion de la vingtième année ?, j’ai cessé de prendre les médicaments hypotensifs dès l’arrivée aux Etats-Unis, dans le but d’atteindre la ? plénitude parfaite ?.
Néanmoins, le dernier jour de l’année 2012 s’est écoulé comme les années précédentes, et on n’a pas vu l’apparition du ? miracle ?. Les pratiquants étudiant ensemble la loi étaient souvent divergentes sur la ? compréhension et perception ? de la loi, donc je pratiquais toujours le gong dans la dépression. S’ajoutant à cela, notre argent en réduisant et les frais de subsistance grands nous ont forcés de prendre les nouilles tous les jours. Ainsi, mon état de santé allait de mal en pis. Enfin, je suis tombée malade un jour. La haute fièvre m’a fait avoir des hallucinations et dire des bêtises : ? C’est l’heure de la plénitude parfaite. Mon ma?tre va envoyer une voiture à dragon pour me recueillir au monde céleste. Mon fils n’a plus besoin de subir des souffrances avec moi. ? Très effrayé de ma situation, mon fils s’est dépêché de demander par téléphone à sa femme d'envoyer de l'argent à nous pour mon traitement.
Durant plus de deux mois aux Etats-Unis, j’ai perdu une dizaine de kg subitement. Mon fils qui avait peur de ma fragilité m’a conseillé de retourner en Chine où la condition de vie serait certainement meilleure. ? bout de ressources, je suis rentrée en Chine avec découragement.
Quand mon mari m’a vue, son amour et sa haine se mêlaient ensemble. Il a non seulement consulté partout les médecins pour me guérir, mais aussi invité des bénévoles antisectes pour me guider et faire entendre raison. Avant mon départ pour les Etats-Unis, j’avais des griefs contre le gouvernement chinois pour son interdiction du Falun Gong, mais après un vécu personnel aux Etats-Unis, j’ai compris la bonne intention du gouvernement. Les pratiquants du Falun Gong ne sont qu’une masse désordonnée sans principes!
