Oncle GAO
Mon voisin oncle GAO était un cadre retraité de bonne humeur, toujours souriant et obéissant à sa femme. Tout le monde sait qu’il est un bon mari. Sa femme, tante GAO, était un docteur bienveillant et sympathique. Après que leur enfant avait fondé la famille dans une autre ville, ce vieux couple habitait dans une maison de cadres retraités. Oncle GAO a souffert de l’hypertension et de la maladie coronarienne à l’?ge moyen, donc il prenait les médicaments depuis beaucoup d’années, tante GAO l’a entouré de soins des plus attentifs.
En automne 1995, tante GAO s’est acharnée au Falun Gong. Elle est sortie t?t et rentrée tard mystérieusement. Elle a changé tout comme une autre personne, différente et hostile. Il y a quelquefois que je l’ai saluée, elle m’a répondu du bout des lèvres. Avec le temps, notre relation s’est rel?chée. Très ennuyé de la vie, oncle GAO m’a souvent visité d’un air mélancolique, et il est rare de voir vu son sourire.
Un soir de l’été 1996, une querelle violente a éclaté chez oncle GAO. J’ai précipité vers eux et vu oncle GAO trembler et respirer lourdement à la porte, avec un visage rouge de colère, sans dire un mot. Il y avait partout les médicaments, les dossiers médicaux et livres dans la salle de séjour. Tante GAO a mis ses pieds sur les médicaments en criant : ? Je vais voir comment tu prends les médicaments ! ?
En fait, depuis la pratique du Falun Gong, tante GAO croyait fermement les propos du Zhuan Falun, comme ? les maladies sont le karma ? et ? les médicaments et traitements médicaux ne peuvent pas guérir les maladies ?, donc elle a interdit à son mari de prendre les médicaments et lui a demandé d’?éliminer le karma à travers la pratique ?.
L’après-midi du même jour, oncle GAO n’était pas dans son assiette, donc il a appelé un médecin pour l’examiner. Sa pression artérielle s’est élevée à 200, le médecin a prescrit un remède et l’a servi de prendre les médicaments en lui recommandant instamment de prendre le remède à l’heure. Oncle GAO se sentait beaucoup plus mieux après prendre les médicaments.
Rentrée de la pratique, tante GAO était très f?chée de voir les médicaments. Elle a crié à haute voix et jeté tous les médicaments sur la terre. Ayant écrasé les médicaments avec les pieds, elle a décha?né sa colère par balayer les médicaments dans l’égout.
Désormais, tante GAO a strictement interdit à son mari de consulter les médecins et de prendre les médicaments. Elle n’a même pas permis aux hygiénistes d’entrer chez eux. Une fois, le médecin a examiné oncle GAO comme d’habitude et laissé des médicaments. Tante GAO les a jetés dans la poubelle : ? Ce n’est pas les médicaments, c’est les ordures des ordures. Seulement ceux qui pratiquent le Dafa pourront vivre éternellement et sainement.
? bout de ressources, oncle GAO était obligé de confier sa carte d'assurance médicale, son carnet de traitement et sa carte de référence au médecin du centre sanitaire et de prendre les médicaments secrètement en dehors.
Mais tante GAO était très vigilante, elle a surveillé oncle GAO à tout moment. Une fois, oncle GAO dont les joues étaient cramoisies est venu au centre sanitaire d'un pas chancelant. Aussit?t qu’il était entré dans le centre, il a dit : ? Docteur, j’ai des vertiges, je ne me supporte pas. Donnez-moi quelques médicaments hypotensifs. ? Juste au moment où le médecin a sorti les médicaments, oncle GAO les a arrachés et avalés sans prendre l’eau, puis il était pressé de partir. Voyant son dos chancelant, nous étions bien tristes : un homme qui a traversé la forêt de fusils et la pluie de balles du combat acharné même n’ose pas prendre un médicament aujourd’hui, c’est très lamentable !
Voyant la santé aggravée de l’oncle GAO, le directeur de son unité s’en était également très inquiet. Il a visité à maintes reprises chez oncle GAO pour persuader sa femme. Mais tante GAO a dit fermement : ? Le Falun Dafa est le meilleur gong de l’univers, notre famille est bénie par le Dafa et protégée par le corps de la loi du ma?tre, nous obtiendrons une bonne récompense. WANG, bien que tu sois des décennies plus jeune que moi, peut-être tu quitteras le monde avant moi. Je suis pratiquante, vous êtes tous hommes ordinaires, Allez vous-en, ne salissez pas ma maison ! ? Puis elle a commencé de pratiquer le gong à la fa?on des bouddhistes.
La condition de vie de la maison des cadres retraités est assez favorable, un seul téléphone peut appeler quelqu’un qui fait la lessive, le nettoyage et la livraison de l’eau gratuitement, mais tante GAO n’a permis à personne d’entrer chez eux. Si on veut les aider par complaisance, on pourrait certainement essuyer une rebuffade. Tante GAO a mis tout son c?ur dans la pratique du Falun Gong, toutes les affaires de ménage sont tombées sur les épaules de l’oncle GAO.
L’après-midi de l’hiver 2003, vers trois heures, oncle GAO a voulu changer un seau d’eau potable, le porteur a mis le seau à l’entrée de la cour et s’en est allé comme d’habitude. Lorsque l’oncle GAO est monté l’escalier en levant le seau, il est tombé par terre et a perdu la connaissance. Le centre sanitaire se situe à proximité, le téléavertisseur est à la porte, mais tante GAO a fermé les yeux. Au moment où j’ai entendu cette nouvelle et couru chez eux, oncle GAO avait déjà été tra?né dans la chambre et allongé sur le sol froid.
Tante GAO nous a chassés et fermé la porte à clé. Plus tard, elle a appelé quatre ou cinq pratiquants. En ce moment-là, les médecins, voisins et directeurs sont tous venus, mais tante GAO leur a interdit d’entrer dans sa maison. Les pratiquants et tante GAO ont entouré oncle GAO en murmurant. Une heure après, oncle GAO n’a remué ni pied ni main… Deux heures plus tard, oncle GAO était encore silencieux…
Enfin, le directeur nous a ordonné d’ouvrir la porte par la force. Mais tout est trop tard, oncle GAO est déjà parti.
Je n'oublierai jamais le dernier visage de l'oncle GAO : les yeux ouverts cherchant quelque chose avec colère, une goutte de larmes restant au coin des yeux.