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LI Zhaodi: les malheurs déchirants de ma famille (photo)

2013-02-21 Source:Kaiwind Auteur:${content.getAttrByFlatName('zuozhe').value}

 

LI Zhaodi

Ma mère s’appelle LIU Chunhua, née en mars 1951 dans le village Yangdao du bourg Xiazhuang du district Fuping de la province du Hebei. Elle a grandi dans notre village et enfanté quatre filles successivement. ? cause de la pauvre condition de la vie, mes deux s?urs cadettes sont mortes l’un après l’autre, et seulement ma s?ur a?née et moi survivons.

Sous l’influence de l’idéologie féodale rurale, ma mère voulait depuis toujours perpétuer le nom de mon père par enfanter un fils. Mais malheureusement, après avoir eu quatre filles, elle ne pouvait plus concevoir un enfant. Mes parents ont consulté beaucoup de médecins, essayé beaucoup de recettes empiriques et recouru à beaucoup de ? personnages renommés ?, mais tout n’a servi à rien. Mes parents regrettaient profondément de ne pas pouvoir avoir un fils. Ils se sont souvent querellés sur ce problème.

En février 1997, sous l’introduction d’une voisine qui s’appelle ZHANG Yueqin, ma mère a commencé de pratiquer le Falun Gong. Elle a manifesté son mécontentement de la vie dans la pratique du Falun Gong et s’y est abandonnée de plus en plus profondément. Par co?ncidence, ma mère a con?u un enfant l’année suivante à l’?ge de 48 et donné naissance à mon petit frère. Mon père en était très content, et tous les habitants du village les ont célébrés. Néanmoins, ma mère croyait fermement que c’est le Falun Gong et le ma?tre omnipuissant qui leur ont donné un fils, et elle a dit à tout le monde que la pratique du Falun Gong pourrait résoudre tous les problèmes et que son fils pourrait certainement avoir un avenir brillant gr?ce à sa pratique.

? cause du travail dur depuis longtemps et le soin insuffisant après l’enfantement, l’état physique de ma mère est allé de mal en pis. Après la naissance de mon frère, elle s’est souvent fermée seul dans la chambre pour se prosterner devant le portrait du ma?tre et exprimer la reconnaissance envers le ma?tre en négligeant les contre-indications d’accouchement et la nourriture. Ainsi, elle a consommé son corps faible et malade en murmurant tous les jours les soi-disant ? soutras ? et refusant les traitements médicaux. Elle était tout comme une autre personne qu’auparavant.

En juillet 1999, l’Etat a interdit le Falun Gong légalement. Petit à petit, les pratiquants du notre village ont tous cessé la pratique. Voyant le mauvais état de santé et d’esprit de ma mère, tous les proches et voisins lui ont conseillé tout à tour d’abandonner la pratique, mais elle a toujours fait la sourde oreille. ? Si je ne pratiquais pas le Falun Gong, si je n’étais pas bénie par le ma?tre, comment puis-je avoir un fils ? ? a-t-elle souvent dit avec acharnement. Comme elle a enfanté mon petit frère, mon père n’a pas trop discuté avec elle.

Néanmoins, elle est devenue plus parano?aque et pratiquait plus fréquemment avec le temps. Elle n’a prêté aucune attention à mon frère ni à la famille. Devant mon frère taché de boue et d’urine qui parfois pleurait de faim, elle était tout indifférente.

En mars 2002, en conséquence du manque d’exercice, du refus des médecins et des séquelles du post-partum, les articulations de ma mère sont devenues raides et douloureuses, elle a même souvent incontinente. Tous les conseils durs ont été échangés contre son colère violente. Elle a gardé rancune que le piétinement de sa pratique serait causé par l’empêchement de sa famille. Elle nous a même demandé de pratiquer avec elle, de respecter son ma?tre et de dire ? authenticité-bienveillance-tolérance est bonne? et ? Falun Dafa est bon ? de manière à obtenir la ? bonne récompense ?.

? cause de son refus des médicaments et des traitements médicaux, sa maladie s’est rapidement aggravée.

En 2005, ses articulations raides ont commencé à s'envenimer. Elle ne pouvait ni lever les bras ni étendre les jambes. Ma s?ur et moi avons envoyé ma mère qui était déjà incapable de marcher et de manger à l’h?pital par la force. Selon le diagnostic, son arthropathie s’est déjà détériorée en complications du myocarde et des valves cardiaques causées par polyarthrose rhumato?de. Elle a déjà raté le meilleur moment du traitement et ne pouvait qu’améliorer progressivement son corps par le traitement médical conservateur et les exercices. Ayant entendu le diagnostic du médecin, ma mère non seulement ne le croyait pas, mais a dit que les mots du médecin étaient purement un non-sens. D’après elle, sa malade est causée par l’élimination du karma et les épreuves données par son ma?tre avant la plénitude parfaite, et elle n’a pas besoin de traitements médicaux.

Comme elle a violemment refusé de coopérer avec le traitement à l’h?pital par faire la grève de la faim, nous ne pouvions que lui permettre de rentrer à la maison. Elle n’a pris aucun médicament recommandé par les médecins, mais secrètement jeté tous les médicaments dans les latrines. Elle ne voulait qu’utiliser la pratique folle pour soulager la douleur de plus en plus forte. Très souvent, elle se couchait sur son lit en murmurant pendant la nuit, avec les yeux brillants.

Le matin du 22 avril 2007, ma mère a dit tout à coup: ? Je vais atteindre la plénitude parfaite, mon ma?tre vient bient?t. ? Puis elle n’a ni dit ni bu pendant trois jours. Nous avons essayé tous les moyens possibles, mais rien n’a changé. Enfin, mon père nous a demandé de la forcer à prendre une perfusion à l’h?pital du district, et elle nous a résisté violemment.

Voyant cette situation, le médecin a dit : ? elle est trop faible et incoopérative, avec le c?ur et le poumon épuisés, c’est trop tard… ? Ainsi, nous ne pouvions que regarder faiblement l’approche de la fin de vie de ma mère qui était maigre comme un clou par suite de la pratique vénéneuse du Falun Gong. Le quatrième jour, vers deux heures du matin du 26 avril, ma mère a cessé de respirer et nous a quittés à jamais. Quel dommage qu’elle ne s’est pas réveillée jusqu’au dernier moment de sa vie !

La tragédie n'a pas encore terminée. Après la mort de ma mère, toute la famille s'est ab?mée dans un grand chagrin, et la vie normale a été complètement perturbée. Le 8 juin, mon petit frère de 9 ans qui était distrait à cause de la mort de notre mère, a eu un accident sur ​​le chemin de l'école et est décédé à l’h?pital. Incapable d’accepter ces deux malheurs, mon père ?gé est tombé malade sévèrement. Il a perdu tout son espoir de la vie et ne peut pas rétablir son état d’esprit normal jusqu’au présent.

Ainsi, notre famille heureuse a été complètement détruite.

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