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LI Shuying: mon expérience misérable de la pratique du Falun Gong (photo)

2014-01-03 Source:Kaiwind Auteur:

 

LI Shuying

Je m’appelle LI Shuying, 48 ans. Je suis une femme rurale ordinaire du bourg Handian de la ville Shuangcheng de la province du Heilongjiang.

En mars 1998, je souffrais de gastrite atrophique. Sous l’introduction d’un voisin, je me suis mise au rang des pratiquants du Falun Gong dans le but de dissiper les maladies et de fortifier le corps. Au début, j’ai trouvé le livre Zhuan Falun un peu ésotérique, mais les récitations des soutras tous les jours avec ce voisin m’ont progressivement fait croire inconsciemment la théorie que ? si on pratiquait fort le gong, on pourrait guérir les maladies sans prendre les médicaments ou traitements médicaux et entrer dans le monde du Falun après avoir atteint la plénitude parfaite ?. D’ailleurs, en raison des exercices réguliers, je sentais améliorée à l'estomac et plus légères aux jambes, j’en étais bien contente durant cette période !

Le 22 juillet 1999, l’Etat a interdit le Falun Gong légalement. Moi qui étais bien fervente de la ? pratique du gong ? n’avais pas la conscience de la nocivité du Falun Gong dans la société, c’est pourquoi j’ai éprouvé un terrible ressentiment envers l’Etat. Plus tard, un cadre du village est venu chez moi pour comprendre la situation. Je lui ai dit que j’avais déjà cessé la pratique, mais en fait j’ai continué de pratiquer le gong et lire les livres secrètement à la maison. Pour éviter l’attention d’autrui, je n’ai maintenu le contact qu’avec quelques pratiquants proches et coupé la relation avec l’extérieur. Ainsi, je me suis fermée dans un monde presque isolé. Due à l'alimentation irrégulière depuis longtemps et la ? pratique du gong ? jour et nuit, ma condition physique s’est détériorée.

Le premier semestre de 2000, j’ai soudainement eu mal à l’estomac et ne pouvais pas manger, puis les sympt?mes comme le mal de tête et l'insomnie sont successivement apparus. Voyant ma situation, mon mari m’a dit avec angoisse : ? Shuying, ne pratique plus le gong, si tu continues comme ?a, ton état s’aggravera. Allons à l’h?pital ! ? Mais comme j’étais déjà obsédée par le Falun Gong, je l’ai fermement refusé : ? C’est mon karma, c’est une épreuve de mon ma?tre. ? ? c?té, mon amie de pratiquant a ajouté : ? Shuying élèvera le niveau après avoir franchi cette barrière et approchera la plénitude parfaite. ? Ces mots, comme un cardiotonique, m’ont encouragée et fait ignorer la douleur de maladie. Ainsi, j’ai insisté la pratique en endurant les souffrances de maladie.

Après la fête de la lune de 2000, le ma?tre a publié ses soutras en ligne pour demander aux adeptes du Dafa de rompre avec la routine de pratique et de sortir pour propager la loi, car la plénitude parfaite arriverait. Ayant entendu les appels du Ma?tre, j’étais trop excitée pour m’endormir pendant toute la nuit. Je me disais que je devrais sortir immédiatement pour propager la loi et réaliser mon rêve de la plénitude parfaite.

Un jour de juin 2002, ma chance est finalement venue. Mon mari a été hospitalisé à cause de sa jambe écrasée sur le chantier. Malgré que je sache bien qu’il avait besoin d’aide pour manger, prendre les injections et aller aux toilettes, je l’ai laissé seul sous prétexte d’acheter des livres d’enseignement pour notre enfant. Avec plus de dix mille yuans RMB que l’employeur de mon mari lui avait donné comme une compensation, je suis partie avec une amie de pratique.

Dans le village voisin, nous avons secrètement loué une petite maison et acheté un ordinateur et une imprimante pour télécharger les soutras et produire les tracts. Pendant les premiers jours, je me sentais encore désolé de mon mari, parce que j’ai volé ses frais médicaux ! Mais quand je me suis souvenue des paroles du ma?tre ? ceux qui ne peuvent pas abandonner la complicité familiale n’atteindront pas la plénitude parfaite ?, je n’avais plus de remords. Je me suis consolée : une fois que toute la famille tire profits de ma plénitude parfaite, mon mari me pardonnera. En raison du manque de soins appropriés et du traitement médical, mon mari est devenu handicapé d’une jambe.

Pendant les années suivantes, pour ? propager la loi ? partout avec mon amie de pratique et poursuivre de tout c?ur la plénitude parfaite, j’ai abandonné ma mère ?gée, mon mari épuisé et handicapé et ma fille qui a déjà interrompu ses études.

Un jour de novembre 2006, ma mère qui a exercé beaucoup de peines m’a finalement trouvée. Ma mère, dont le visage était ?démateux et le dos vo?té, tomba à mes pieds en haletant et criant: ? Shuying ! Réveille-toi ! Tu as déjà détruit toute la famille. Ton mari est handicapé, ta fille a cessé ses études. Je suis presque aveugle pour toi… ? Elle s'effondra sur le sol, pleurant à chaudes larmes. L’hémorragie cérébrale soudaine causée par la tristesse extrême lui a fait perdre la connaissance.

Portant ma mère dans les bras, je murmurai : ? Ma?tre ! J’ai rencontré une difficulté. Venez au secours de ma mère. ? Les minutes passaient et je répétais d'innombrables fois, mais aucun ? corps de la loi ? n’est apparu. En ce moment clé, mon mari est arrivé. Il a envoyé ma mère inconsciente à l'h?pital du district et l’a sauvée finalement. Après le secours, le docteur m’a dit : ? Si votre mari était arrivé un peu plus tard, votre mère aurait perdu la vie. ?

Toutefois, la maladie de ma mère persiste. En raison de sa difficulté à respirer, la gorge a été fissurée. Jusqu’aujourd’hui, il reste un trou dans le cou que ma mère doit boucher pour parler.

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