Ma s?ur REN Jinhuan
Je m’appelle REN Fengmin, 50 ans, habitante du bourg Chengguan du district Fang de la ville Shiyan. J’habite dans un b?timent de famille de l’Administration des grains du district. Avant le mariage, j’habitais avec mes parents et ma s?ur dans le deuxième groupe du village Hualong du bourg Hualongyan du district Fang. Mon père est un paysan compétent, ma mère est une femme travailleuse et vertueuse. Ils ont donné à moi et à ma s?ur beaucoup d’amour. Bien que ma s?ur REN Jinhuan soit moins ?gée, elle a souvent aidé notre père à arracher les mauvaises herbes aux champs. Notre famille de quatre membres était bien heureuse.
En été 1992, ma s?ur REN Jinhuan a été dipl?mée d’un lycée. Bien qu’elle soit admise par une université, les frais de scolarité ont également élevé notre inquiétude. Pour réduire le fardeau de la famille, ma s?ur de vingt ans a décidé de travailler au sud pour gagner les frais de scolarité et réaliser son rêve de continuer ses études universitaires. Plus tard, elle a trouvé un travail dans une usine de jouets. Gr?ce à sa diligence et son esprit de sérieux, elle a été nommée le chef du groupe dans l’usine. Après le premier mois de travail, elle a acheté deux chandails de laine pour nos parents avec son salaire. Ma mère a dit partout qu'elle avait une bonne fille en souriant de l'oreille à oreille.
Depuis l’année 1998, elle a eu des comportements inhabituels. Au début, elle a maintenu le contact avec la famille une fois par semaine, mais nous n’avons pas re?u son appel pendant plusieurs mois suivants. Notre mère s’est consolée en pensant que Jinhuan était trop occupée, mais elle était de plus en plus inquiet. Donc elle a téléphoné une amie intime de Jinhuan qui habitait dans la même chambre avec elle et su que Jinhuan s’était mise au rang des pratiquants du Falun Gong. En ce moment-là, nous n’avons eu aucune idée sur le Falun Gong et lui avons seulement conseillé de mettre tout son énergie dans le travail.
C’est probablement parce que les jeunes aiment les choses étrangers, ma s?ur était frénétiquement accrochée sur le Falun Gong. Pendant les premiers jours, elle lisait le Zhuan Falun et faisait la méditation à la fa?on des bouddhistes, mais avec la pratique, elle a fait un fétiche du Zhuan Falun. Elle nous a même dit par téléphone que son ma?tre était l’incarnation du Bouddha S?kyamuni qui pourrait élever le niveau de ses pratiquants et leur faire devenir des bouddhas. De plus, elle a acheté beaucoup de cassettes et livres du Falun Gong.
En juillet 1999, nous avons été au courant de la nouvelle chez les cadres du village que l’Etat avait interdit le Falun Gong légalement. Je lui ai téléphoné dans la nuit même pour la persuader de cesser la pratique, mais 
elle nous a demandé de lui laisser aller en disant que son ma?tre l’avait aidée à élever un niveau et que la plénitude parfaite serait plus proche.
Le 26 octobre 1999, ma s?ur a démissionné de son emploi derrière nos dos et est allée à Beijing avec des pratiquants. Ayant dépensé tout son épargne, elle était obligée de retourner à la maison. Pendant cette période-là, il n’y avait que son ma?tre et le Falun Gong dans sa tête, et elle n’a prêté plus attention à la famille ou aux proches. Tous les jours, elle faisait la méditation à neuf heures pour échanger les acquis avec son ma?tre. En plus de la lecture, elle a copié plusieurs fois le livre Zhuan Falun.
Je ne m'attendais pas qu'il pourrait perdre la vie pour la soi-disant plénitude parfaite. Le 20 avril 2000, aussit?t qu’elle avait passé son 28ième anniversaire, elle est allée encore une fois à Beijing avec des pratiquants voisins secrètement lorsque nous travaillions aux champs. Le 26 avril, je me souviendrai toujours de ce jour où elle était sur l’autobus pour Beijing (dans une route au district Fengtai), elle a soudainement perdu le contr?le d’humeur et eu des hallucinations. Elle regardait fixement le ciel en étendant les bras et crié à haute voix ? Falun Dafa est bon ?. Tout à coup, elle a sauté hors de l’autobus et été jetée une dizaine de mètres de loin. Elle est morte sur place. La scène était bien triste.
Toute la famille ne pouvait pas croire la nouvelle funeste de ma s?ur. Lorsque mon père est entré chez nous en portant l’urne de ma s?ur, ma mère s'est évanouie de tristesse. C’est une pitié que ma s?ur ne le verrait plus. Elle nous a quittés éternellement pour la plénitude parfaite, à l’age de 28 ans.
