LI Yiping
Au printemps 2012, il faisait froid et sombre, même la pluie ruisselante a créé une atmosphère mélancolique. Pour la famille de LI Yiping, ce sont des jours lourds. Bien que LI Yiping soit décédée il y a un an, le temps n’a pas encore dilué la douleur de sa famille.
LI Yiping, née en 1952, enseignante d’anglais à la retraite de l’Université de l'industrie et du commerce de Zhejiang, habitait au quartier Xiaoying du district Shangcheng de la ville Hangzhou.
En 1992, LI Yiping qui avait 40 ans a été diagnostiquée avec le diabète. Désormais, le diabète est devenu le souci majeur de LI Yiping. Elle a essayé beaucoup de moyens pour guérir la maladie, mais l’effet de traitement n’était pas satisfaisant.
Un jour de juin 1996, HUANG Sulan, camarade de classe du secondaire de LI Yiping, lui a dit que les maladies étaient causées par le karma et qu’il faudrait l’éliminer. D’après elle, une fois qu’elle pratiquait le Falun Gong, le ma?tre nettoierait son corps et la maladie se guérirait sans prendre les médicaments. Ayant entendu ces mots, LI Yiping était très contente, elle a acheté immédiatement des livres comme Le Falun Gong chinois et Zhuan Falun et des cassettes. Puis, elle a profité tout le temps libre pour écouter les cassettes, copier le Zhuan Falun, et faire la méditation à la fa?on des bouddhistes, comme ce que HUANG Sulan avait ordonné.
En mars 1997, LI Yiping a cessé de prendre les médicaments et de consulter les médecins mais mis tout l’espoir de sa guérison dans l’élimination du karma. Elle a accroché de haut le portrait de LI Hongzhi et l’emblème du Falun Gong chez elle devant lesquels elle s’est prosternée tous les jours. Comme LI Yiping était enseignante universitaire, elle est devenue bient?t l’instructrice du poste de pratique de la station Huanglong d’Hangzhou. Pour élever le niveau et faire du progrès, elle a dépensé plus d’une cinquantaine mille yuans pour acheter les livres de LI Hongzhi, les matériels et vidéos de la prédication de la loi et les a distribués aux pratiquants.
En février 1998, son mari ZUO Xiaobao a commencé de travailler dans une autre ville et son fils de 19 ans faisait ses études à Shanghai. Sans le dérangement de la famille, LI Yiping pratiquait le gong de tout c?ur pour éliminer le plus vite possible le karma dans son corps.
Le 20 septembre 1998, LI Yiping a dit au cours de la première réunion d’échanges de la pratique à Hangzhou : ? Je ne pratique que le Falun Gong, je ne crois que le Falun Gong, le ma?tre nous a éclairé, ‘tu pourrais rencontrer beaucoup de troubles dans la pratique, mais s’il n’y a pas de troubles, comment peux-tu te cultiver ? On doit se cultiver à travers les troubles de la pratique’, donc je vais affronter les difficultés et mettre à l’écart les intérêts personnels pour faire le plus grand progrès jusqu’à l’arrivée de la plénitude parfaite! ?
En juillet 1999, l’Etat a prohibé le Falun Gong conformément à la loi, mais LI Yiping était tout indifférente sur cette décision. Pendant les années suivantes, elle a fait ses efforts pour élever le niveau et considéré la pratique comme le seul support mental. Elle s’est abandonnée profondément aux soutras hérétiques du Falun Gong et croyait fermement que le diabète serait causé par le karma et l’épreuve donnée pour approcher la plénitude parfaite.
Au début de l’année 2004, LI Yiping a pris sa retraite à cause de la maladie. Désormais, elle a rendu sa vie très occupée : elle pratiquait le gong au matin, récitait les nouveaux soutras téléchargés de fa?on répétée à l’après-midi et affiché les matériels imprimés dans les magasins d’Hangzhou et de Shaoxing à minuit.
En mars 2004, comme LI Yiping avait refusé de prendre les médicaments depuis longtemps, sa glycémie s’est élevée, sa vue s’est baissée et ses pieds ont enflé. Elle a même perdu la connaissance lors de la pratique. Ses proches l’ont envoyée à l’h?pital, mais elle est rentrée à la maison secrètement. Au moment où tout le monde l’a cherchée partout en suant d'angoisse, elle faisait la méditation à la fa?on des bouddhistes chez elle tranquillement. Quand son fils a trépigné de colère, elle lui a dit : ? ma maladie ne pourrait pas se guérir dans les h?pitaux ordinaires, seulement mon ma?tre est capable d’éliminer mon karma ! ?
Le mari de LI Yiping et sa mère GAO Lianying l’ont empêchée à maintes reprises de pratiquer le gong, mais ils ont dépensé leur salive pour rien. LI Yiping a agit toujours arbitrairement. Elle pratiquait follement le gong lorsque sa maladie s’est aggravée de jour en jour. Si on lui conseillait de prendre des médicaments, elle refuserait 
sous des prétextes divers. Il y a quelquefois qu’elle a même menacé ses proches de mort.
En ao?t 2009, LI Yiping a agonisé à cause des complications diabétiques. Sa famille l’a envoyée par la force à l’H?pital de la Croix-Rouge d’Hangzhou et elle était hospitalisée pendant presque cent jours. Malgré cela, elle n’a pas tiré une le?on de cet incident. D’après elle, c’est le corps de la loi de son ma?tre qui l’a sauvée. Elle a cessé de prendre les médicaments et repris la pratique aussit?t qu’elle était sortie de l’h?pital.
En mai 2010, un ami de pratique de LI Yiping est décédé de maladie. La famille de LI croyait que c’était l’heure de la persuader de cesser la pratique, mais LI Yiping a insisté son opinion que la mort du pratiquant était causée par l’insuffisance de sa pratique.
En décembre 2010, LI Yiping a été envoyée dans la province du Hainan par sa mere GAO Lianying pour soigner sa convalescence. En ce moment-là, la santé de LI Yiping s’est détériorée sévèrement, malgré le teint blême et le corps maigre, elle a insisté la pratique en supportant la douleur. Sa mère l’a suppliée d'aller à l'h?pital avec des larmes dans les yeux, mais LI Yiping l’a refusé comme autrefois.
Le matin du 9 janvier 2011, LI Yiping s’est arrêtée de respirer tout à coup, quand elle a été envoyée à l’H?pital populaire de la ville Haikou, le médecin ne pouvait pas trouver son pouls et sa tension artérielle, parce qu’elle avait déjà rendu le dernier soupir à mi-chemin.
La passion pour le Falun Gong pendant 14 ans n’a rien donné à LI Yiping, au contraire, celle-ci a payé sa vie pour sa soi-disant croyance.
