SONG Zheming donne le diagnostic à un patient de même village
En 1979, j’ai déchargé du service militaire actif et suis rentré chez moi. Basé sur mon expérience d’être un hygiéniste dans l'armée, j’ai passé les examens autodidactes et s’est mis au rang des médecins ruraux. J’adhérais toujours aux principes de guérir les maladies et de servir la société pour soulager la souffrance des patients.
En 1998, en raison de l'inconfort physique, je suis allé à l'h?pital pour des tests. Selon le diagnostic, je souffrais de la ? cardiopathie ischémique ? et j’ai déjà montré les sympt?mes de l'infarctus du myocarde. Je devais donc être immédiatement hospitalisé. A la sortie, le médecin a dit: ? Heureusement vous prenez le traitement à l’heure, sinon, la maladie va s’aggraver et il ne suffit pas de prendre les traitements médicaux. Vous auriez subi une chirurgie de stent cardiaque ou un pontage coronarien. Vous êtes aussi médecin, vous ne vous sentez pas malade? Vous êtes très imprudent. ? Après la sortie, j’avais souvent peur rétrospective quand j’ai pensé au pontage coronarien.
Par chance, j'ai entendu dire que le Falun Gong pourrait guérir les maladies et qu’un grand nombre de personnes pratiquaient le gong sur la place de l’équipe. Par la curiosité, j’y suis allé pour savoir plus. Cette fois, je suis tombé dans le piège du Falun Gong. J’ai acheté le Zhuan Falun et lu le livre à plusieurs reprises. Je croyais que c’était mon ? karma lourd ? de la dernière existence qui avait causé la maladie et que je devrais éliminer tout le ? karma ? pour guérir la maladie. Désormais, j’ai cessé de prendre les médicaments et fermé le clinique parce que je ne pouvais plus causer un tort à autrui : les injections et médicaments ne pourraient que réprimer les maladies mais pas les guérir.
Plus tard, j’ai entendu dire qu’une amie de pratique souffrait de l’? hypertension artérielle à la ménopause ? et qu’elle prenait les médicaments depuis longtemps, donc je lui ai conseillé avec zèle de cesser les traitements médicaux. A l'époque je pensais que puisque nous étions tous les adeptes du Dafa, le maitre pourrait ? purifier ? nos corps comme ce qu’il avait dit : ? si tu n’es pas assuré, si tu ne peux pas mépriser les maladies, je ne fais rien pour toi. ? Cette amie était une pratiquante très ? élevée ? et elle a depuis lors fermement refusé de prendre les médicaments malgré les conseils durs de ses proches. Six mois plus tard, une hémorragie rétinienne a été causée par l’artériosclérose rétinienne et elle est devenue aveugle. Tout le village a été choqué par cette nouvelle. Puisque le Falun Gong pourrait guérir toutes les maladies, pourquoi elle est devenue aveugle ? ? mes yeux, les gens ordinaires ne peuvent pas comprendre la raison : le karma de cette pratiquante est tellement lourd qu’elle est obligée de subir plus d’épreuves pour ? éliminer le karma ? et parvenir à la ? plénitude parfaite ?.
En 1999, le gouvernement chinois a légalement interdit le Falun Gong. J’ai perdu l’équilibre psychique et voulu ? protéger le Dafa ? à Beijing, mais mes proches ont fait leurs efforts pour m’empêcher et je n’ai pas pu arriver au but. J’étais très anxieux : je ne suis jamais allé à Beijing alors que tous les autres pratiquants y vont, comment puis-je atteindre la ? plénitude parfaite ? ? Pour y aller et atteindre la ? plénitude parfaite ? le plus vite possible, je ne faisais que chercher à me dégager de la ? surveillance ? de mes proches et à aller à Beijing. En raison de la fermeture de la clinique en 1998 et mon obsession pour le Falun Gong, la relation entre mes proches et moi était déjà bien tendue. Quand ils ont su que je voulais encore ? protéger le Dafa ?, ils se sont brouillés avec moi. Ma femme m'a averti: ? Si tu vas à Beijing, nous allons divorcer ! ? et mon fils m’a également conseillé avec zèle, mais je leur ai fermé les oreilles. Je me disais : je suis ? adepte du Dafa ?, c’est ce que les hommes ordinaires ne comprennent pas. Je ne peux pas m’encombrer par eux. Ils vont savoir t?t ou tard qu’un membre pratique le gong, toute la famille en tire profits.
J’ai profité de l’occasion où mes proches travaillaient dans les champs pour sortir et protéger le Dafa à Beijing. De peur d’être aper?u par les autres, je marchais très vite. Lorsque je traversais la rue, j’ai été renversé par une voiture roulant à toute vitesse et perdu la connaissance sur place. Quand je me suis réveillé, je couchais au lit de malade du 148e H?pital. Mon corps présentait de multiples fractures, ainsi que les lésions de la rate et du poumon. Ma femme m’a bl?mé en pleurant : ? Pourquoi tu n’es pas mort ?! Tu vas trouver la ‘plénitude parfaite’ à Beijing, n’est-ce pas ? Je vais t’emmener à Beijing après ta mort ! ? Mon fils a versé ses larmes aussi : ? Falun Gong, il a complètement détruit notre famille ! ?
En regardant ces scènes et écoutant les cris de ma famille pendant plusieurs jours, je suis tombé dans la réflexion : Le ma?tre nous a dit que son corps de la loi protégerait tous les ? adeptes du Dafa ?, n’est-ce pas ? Pourquoi personne ne m’a protégé ? J’aurais d? mourir sans les secours et traitements de toutes les forces des médecins. Si toute la famille pourrait en tirer profits, pourquoi toute ma famille est violemment contre moi ? Puis je pensais à l’amie de pratique qui était aveugle en raison de son refus des médicaments. Avant la cécité, elle était la principale force de travail de sa famille, maintenant elle est devenue le fardeau de la famille. Son mari travaille ailleurs, ses beaux-parents ?gés s’occupent d’elle et de son enfant... Une famille heureuse a été détruite. Pensant à cela, je ne pouvais m'empêcher d’avoir des sueurs froides. Si je continuais à persister dans cette erreur, je serais la prochaine victime qui perde la santé et détruise la famille. Depuis plus d’une année, je me suis profondément abandonné dans les doctrines hérétiques du Falun Gong. J’ai fermé la clinique et négligé mes proches et le travail aux champs justement pour atteindre la ? plénitude parfaite ?. Ma pratique du Falun Gong a causé un tort immense à moi et à autrui. Après le réveil, j’étais très tourmenté et coupable.
Sorti de l’h?pital, j’ai mis de nouveau le panneau d'affichage de ma clinique en place et travaille comme médecin du village. J'ai décidé de faire de mon mieux pour dissiper les maux des autres de fa?on scientifique et de me regarder d’une vue ordinaire. Je veux devenir un véritable médecin rural qui sauve les mourants et soigne les malades.